Roman – La Martinière Jeunesse
07 mars 2013
14.5 € – 512 pages
Quatrième de couverture :
Depuis quelques années, l’immense majorité des adolescents a été décimée par un virus inconnu et les survivants sont dotés de pouvoirs psychiques stupéfiants. Pour s’en protéger, le gouvernement les enferme dans des camps de «réhabilitation» et les classe par couleurs selon leurs aptitudes. Ruby et quelques autres jeunes ont réussi à s’échapper…
Depuis que le virus l’a touchée, Ruby est capable de manipuler la mémoire et la volonté d’autrui. En tant que telle, elle aurait dû être éliminée par les autorités sanitaires mais grâce à son pouvoir, elle a pu se faire passer pour un cas moins dangereux.
Six ans plus tard, Ruby parvient à s’échapper et rejoint un groupe d’adolescents en cavale menés par Liam. Ensemble, ils tentent de rejoindre East River, une communauté d’adolescents où chacun est censé s’épanouir en apprenant à utiliser ses pouvoirs et dont le leadeur peut les aider à retrouver leurs familles…
Ruby et ses amis y seront-ils réellement en sécurité ? Qu’arrivera-t-elle à faire de son pouvoir dont elle a honte mais qui suscite la convoitise ?
Découvrez le premier tome d’une trilogie dystopique haletante, mené par une héroïne attachante, dans un univers d’une vraisemblance effrayante qui oppose à une société déshumanisée des adolescents pleins d’espoir et d’énergie.
Mon avis :
Originale, voilà le premier mot qui me vient à l’esprit lorsque j’ai terminé ce livre. Ce livre a vraiment une trame narrative hors du communs, différent de toutes les autres qui surfent sur la vague de la dystopie. Mais l’un des problème qui vient briser ma lecture a été, en effet, la traduction ou l’écriture, je n’ai pas encore pu définir le coupable, mais on verra bien…bon bref, je vous explique tout ça en détails ! Mais malheureusement, il n’est pas le seul problème…
Alors pour le gros point de l’histoire, je dirais qu’il s’agit bien sur du problème d’écriture/de traduction. Alors, dès le début, il y a eu des confusions sur qui parlait et ça, sérieusement, je déteste ! Et sinon, j’ai du relire des petits bouts de phrases trois ou quatre fois juste pour comprendre la tournure, c’était affreux ! Alors, le fait que ça soit des épreuves non corrigées a pu me permettre de pardonner cette faute quelque peu, mais tout de même, l’écriture/la traduction a vraiment été faite lourdement…c’est censé être du Young-Adult je le rappelle, et l’écriture/ la traduction ne convenait pas du tout à cette ambiance !
Alors, je dirais que ce problème a commencé à se résoudre vers la fin par ma propre capacité d’adaptation (don’t worry, mes chevilles vont très bien!), mais tout de même, faut que je trouve le coupable! C’est pour ça que je vais lire la suite en VO surtout que niveau couverture, et écriture, je suis sur que ça sera meilleur. Et d’ailleurs, je pourrais voir si la faute est à l’auteur.
Bon, en passant aux personnages, on découvre Ruby ! Au début, on ne ressent rien chez elle, malgré toute l’horreur qu’elle a vécue, elle nous parait assez distante, donc je n’ai pas réussi à m’attacher tout de suite…plus on avance, plus on commence à s’habituer à Ruby et à l’apprécier pour certaines de ses actions et de l’horrible contexte dans lequel elle vit, mais, sérieux, je ne l’ai pas aimé pour elle-même. C’est seulement quand elle nous dévoile sa vie, ses souvenirs qu’on se dit qu’elle est si attendrissante et attachante. Bref, la route est longue, mais tout de même, à la fin, ça mérite toutes les difficultés qu’on a eu avec elle.
La trame narrative est originale. Ce fut d’ailleurs ma première remarque concernant ce livre, il ne débutait et continuait pas comme les autres. C’est un bon point bien sur ! Alors, on a bien un monde dystopique, mais la différence est dans le fait que Ruby le sait qu’elle vit dans un monde horrible, puisqu’elle est un des objets de la torture du système. C’est triste, mais c’est comme ça. Alors, de là, elle va essayer de découvrir si le système est entièrement dévorateur (c’est moche comme mot xD), et cette découverte m’a rappelé Le dernier jardin de Lauren De Stefano en moins bien (on insulte pas cette saga culte, merci.). Bref, un bon fond mais mal exploité.
Alors, que dire de l’histoire un peu générale ? C’était un peu brouillon, un peu rapide, un peu scrapbooking (un peu tout dans ce livre quoi !) ; mais malgré tous ses défauts dont j’étais conscient, j’ai apprécié cette histoire ! Je ne dis pas l’avoir adoré, mais apprécié, puisque le fond se dessinait petit à petit et je commençait à apprécié Ruby et les autres.
La fin, la fin, que dire de cette dernière ? Elle m’a brisé littéralement le cœur vu la matière de la fin puisqu’elle était calme, au contraire de tout le livre. Calme et profonde, une belle fin. J’étais assez heureux de ne pas avoir de cliffhanger qui m’exaspère souvent ou me rend fou (ça dépend ^^)
C’est tout pour ce livre. Alors, conclusion ? Je croyais l’avoir aimé mais après tant de défauts énumérés, je ne peux que dire que c’était une bonne lecture sans plus avec pleins de défauts que j’espère voir améliorer avec la suite.
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